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Buddha Garden

24 juin 2012

Vous avez un nouveau message et trois messages sauvegardés

Les kilos, c'est comme les messages sur la boîte vocale: ça vous prend par surprise, et ils se stockent automatiquement si on ne les supprime pas tout de suite ;)

Je ne sais pas si la comparaison est bonne, mais vous avez deviné mon sujet (rôh non, un sujet de fille!), eh oui: les kilos en trop. Je sais pas pour vous, mais moi ça me pourrit la vie. En Inde, je n'avais aucun problème, j'ai même perdu plusieurs kilos sans rien faire de spécial, juste parce que je me sentais bien. En fait, je prenais conscience de ce que je mangeais, et je savais quand j'en n'avais plus besoin. Et globalement, tout allait bien.

En Europe, on est obnubilé par la bouffe, puis par les régimes. Il y a un déséquilibre, rien que de voir toutes les mannequins, les magazines de mode, les vêtements dans les magasins, ... alors que dans le métro, la population ne correspond pas vraiment à cet idéal (20% maxi je dirai, et encore, j'enlève le 3ème âge!).

Bref, moi je prends un demi kilo par semaine depuis que j'ai re-commencé à travailler. Et plus je prends du poids, plus ça me déprime d'en prendre, plus je bouffe pour oublier ma tristesse.

Pourtant, la vraie nourriture n'est pas celle du corps, la vraie nourriture est celle de l'Esprit. Et en Europe, voici ce qui se passe: 

Malheureusement, vous donnez beaucoup à manger à votre corps et vous laissez mourir de faim votre Esprit. Pour nous, c'est cela le plus important. Une nourriture aussi vous est essentielle, vous l’ingérez vraiment sans le savoir et sans le comprendre, c'est toute l'Énergie d’Amour qui est autour de vous, c'est cette Énergie Divine, ce prâna. Absorbez cette Énergie avec conscience et désintéressez-vous un petit peu de ce que votre corps absorbe. Votre corps aura d'autres besoins si vous donnez à manger autre chose à votre Esprit. (source)

Moi je peux dire que c'est ce que je ressens effectivement ici. Je me nourris beaucoup trop, je me remplis littéralement, et alors que mon corps en a trop, mon âme n'est pas nourrie. C'est vraiment étrange, car je n'arrive pas à m'empêcher de manger alors que je sais que ce que je fais n'a pas de sens. Mais c'est plus fort que moi.

En d'autres termes, si je pouvais nourrir mon âme d'amour, de relations, de partage, etc. Je suis sûre que je perdrais tranquillement mes kilos (c'est déjà arrivé par le passé).

Les kilos en trop sont donc bien un problème psychologique et non physique.

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24 juin 2012

Coming back

Le 16 mars... Cela fait plus de trois mois que je n'ai rien posté sur ce site... Je n'en reviens toujours pas, je n'ai vraiment pas vu le temps passer.

Car depuis tout ce temps, j'ai trouvé un boulot. Après une recherche stressante d'appartements, j'ai pris mes fonctions début mai dans une ville plutôt sympa.

Les premières semaines ont été très chargées le temps de mettre à mon goût l'appartement (c'est la première fois que j'ai un logement non meublé pour moi toute seule, et c'est un véritable art de le rendre à mon goût, plaisant pour y vivre: ça prend des heures et des heures). Cela m'a pris un bon mois, sans compter le boulot et toutes les démarches administratives suite au déménagement, puis le temps de prendre mes repères, bref, je n'ai pas vu le temps passer.

Ce n'est que depuis ce weekend, ou peut-être le weekend dernier, que je trouve le temps particulièrement long. Non que je m'ennuie, mais c'est plutôt que je manque d'énergie pour quoi ce se soit.

Alors que j'étais en train de lire depuis ce matin le même journal, m'est venu à l'idée: pourquoi ne pas reprendre ce blog? Au moins je balance tout ce que j'ai dans la tête, je le lâche sur le papier, ça va me libérer. Notez que j'ai quand même tenté avant tout la méditation, la lecture de sites internet religieux, l'église, le sport, le travail, pour me libérer l'esprit. Mais ça n'a pas encore réussi. Après la lecture, passons donc à l'écriture.

De quoi voulez-vous que je parle? De ma vie!? Rien à en dire... A moins que certaines personnes ne se reconnaissent, je vis seule, dans une ville où je ne connais quasiment personne, et malgré toute la meilleure volonté du monde, je me fais ch*** toute seule. Ca me donne le cafard à un point, vous n'imaginez même pas... J'ai souvent cette petite phrase en tête, que je trouve très vraie: "La solitude est ce que la diète est au corps, nécessaire, quoique mortelle si trop longue". Moi j'ai dépassé la phase nécessaire, je suis entrée en zone dangereuse j'ai l'impression....

16 mars 2012

La jungle de la ville

J'aime bien ce titre... En fait, certaines personnes se moquent des indiens en disant qu'ils ne sont pas civilisés, parce qu'ils mangent assis par terre avec la main, n'ont pas forcément de WC, etc... Eh bien moi, je pourrais tout autant vous dire que ce sont les français qui ne sont pas civilisés!

On m'appelle sur mon fixe en me demandant Mme XX, s'ils savent qu'elle n'est pas là, ils raccrochent sans même s'être présentés. Je trouve cela tellement mal élevé! Et tous ces gens qui disent bonjour, merci, au revoir, sans même le penser ! C'est un automatisme de la société. Par exemple, certaines personnes ont dans leur signature de mail, "cordialement", ou "sincères salutations". Ca sert à quoi? Moi, quand j'écris "Sincères salutations", je le pense vraiment. Eh oui. C'est ça la vraie politesse, c'est pas une machine robotisée qui vous dit merci.

La jungle de la ville, c'est quand on est tous dans le métro, on est tellement près les uns des autres, et pourtant, personne ne vous parle, ne vous regarde. Ca m'a fait tellement bizarre, cette sensation d'être si près des gens physiquement, mais si loin par le coeur, si vous voyez ce que je veux dire. J'ai pourtant regardé chaque personne, une par une, dans le métro, je les regardais par curiosité. Mais personne ne regardait personne, au bout d'un moment j'ai senti que ce que je faisais n'était pas dans la norme. Vous pensez que ça ne peut pas être autrement? C'est faux.

Par exemple, quand je prenais le bus en Inde, bien sûr parfois on était serrés, les indiens s'assoient à trois ou quatre là ou il y a deux petits sièges, alors la proximité, ils connaissent. Pourtant, je me sentais près d'eux autrement que de manière physique, parce que je les regardais, ils me regardaient, c'est arrivé qu'on me passe leur bébé, parce qu'ils en avaient marre de le porter. Le petit avait peur de moi car j'étais blanche. Vous imaginez ça en France? Sûrement pas, hein?

En France, c'est tellement organisé, on a les plans de quartier, de métro, partout. Pourtant, c'est la jungle de la ville. Parce qu'on ne se parle pas aux uns et aux autres, chacun a peur de l'autre. En Inde, les gens vous aident parce qu'il n'y a pas de plan, et ensuite, c'est écrit en tamoul sur les bus, donc vous ne pouvez pas lire la direction ou le nom du bus.

Une dernière remarque: tout le monde trouve ça super d'avoir son téléphone portable qui fasse internet, jeux, musique, etc. (je suis un peu en dehors de tout cela). On se sent proche des autres, connecté. Pourtant, quand j'ai voulu parler à un de mes voisins dans le train, ils étaient tous "branchés" avec leurs écouteurs et ne m'entendaient pas. La vraie communication, le contact physique, lui, a été coupé, et j'ai trouvé cela triste.

 

15 mars 2012

La nourriture

Bonjour,

La nourriture, un plaisir ou une souffrance?

Bon, à priori, on a vite choisi: c'est un plaisir de la bouche, du palais, avec des goûts, mais aussi des couleurs, des sensations, des odeurs.... Eh bien c'est aussi une souffrance: souffrance de voir son corps grossir, d'avoir mal au ventre parce qu'on a trop mangé, de se sentir mal, coupable d'avoir mangé la tablette de chocolat, en colère contre soi de ne pas avoir su résisté à la tentation. La tristesse de voir les bourrelets apparaître, le choc de se voir sur la balance...Pas très agréable tout ça, finalement.

On dit que les gens qui souffrent de problèmes alimentaires, tels que la boulimie ou l'anorexie, sont comparables à des toxicos, fumeurs ou drogués, car la nourriture devient leur drogue. Ils en ont besoin pour se sentir bien sur le moment présent, mais se sentent toujours mal après coup. Mais ce qui est très important à comprendre, c'est que la situation est encore plus délicate que pour un drogué ou fumeur, car il ne s'agit pas de s'en passer pour toujours. A tous les repas, la drogue sera là, il faut en prendre, mais en quantité raisonnable. C'est encore plus dur que de simplement couper les ponts de manière définitive.

On peut bien vider tous ses placards et sortir au resto pour chaque repas, pour ne pas être tenté, mais on ne peut rien offrir à un ami qui vient vous rendre visite.

Aujourd'hui, je me sens mal parce que j'ai trop mangé, je me suis sentie triste et j'ai mangé un biscuit, puis un autre, puis du pain, puis le repas du midi, puis une tarte que ma mère a préparé, puis, alors que j'avais déjà mal au ventre, un autre biscuit, la fin du paquet, un autre bout de tarte, 2 morceaux de gâteau, et 5 carrés de chocolat. Tout ceci en deux heures.

Pourquoi me direz-vous? Parce que je me sentais mal, sans motivation pour travailler, et que le seul remède de "petit plaisir" qui me soit apparu est celui de la nourriture. Résultat: j'ai mal au ventre, et je ne suis pas plus motivée.

Ma mère sait que j'ai quelques problèmes avec la nourriture, pourtant elle ne fait qu'augmenter le problème en préparant plat après plat, en achetant toujours plus de chocolat. Pourquoi fait-elle cela? Parce qu'elle aussi a un problème avec la bouffe. Elle est complètement obsédée par la forme de son corps, fait du sport tous les jours, ne mange que des salades mais ne parle que de bouffe et ne fait que préparer des plats qu'elle même ne mange pas. Vous trouvez ça normal, vous? Moi, non.

Mais je suis sure que je ne suis pas la seule avec ce problème....

 

14 mars 2012

La peur dans la société

Bonjour à tous chers lecteurs,

Aujourd'hui, j'aimerais parler de la peur. J'ai noté dans les journaux télévisés, que les médias utilisent beaucoup la peur comme un moyen de contrôle dans la société, et que s'en est devenu comme un mode de vie, une manière de vivre. Mais ce n'est pas normal ! Arrêtons de vivre dans la peur !

D'abord, je regarde ce matin un reportage à la télévision (oui, j'ai dit que je ne regardais plus la télé, et je m'y efforce) qui concernait les centrales nucléaires (ce qui tombait bien puisque l'on me propose justement un poste dans ce domaine). Dans ce reportage, je note que les gens ont peur du nucléaire pour leurs enfants qui donnerait des leucémies (si l'on habite pas très loin d'une centrale), ils ont peur de perdre le tourisme si un bunker de stockage de déchets se construit dans leur région. Les autorités sont quant à elles obsédées par la peur d'un attentat, soit visant une centrale nucléaire ou un site radioactif de stockage de déchets, soit d'une "bombe sale", terme désignant une bombe artisanale utilisant de l'explosif accompagné de produits radioactifs, qui lancé dans un lieu public, produirait beaucoup de dégâts (les services d'alerte aux personnes contaminées dans un lieu public déclenchent apparemment des procédures lourdes, fastidieuses et sûrement très coûteuses). Rien que d'en parler, je vous fais un peu peur, là, non? Bien sûr, le reportage n'utilise pas le mot "peur", mais c'est ce que l'on ressent derrière tout cela. On y voit également un homme qui se bat pour faire reconnaître sa maladie par son employeur nucléaire, et il montre la photo d'un homme mutilé par une opération suite à un cancer du poumon. Cette photo, selon moi, vise à inquiéter le téléspectateur, qui pourrait se mettre à la place de cette personne.

Cet exemple que j'ai choisi en est un parmi tellement d'autres, que les médias nous bombardent au quotidien (l'insécurité et la peur d'être attaqué, cambriolé, piratage sur internet, produits cancérigènes, fumer tue, accidents de la route, etc).

Maintenant, ma question est: est-ce la manière correcte de penser? Agir pour ne plus avoir peur? Non. La peur est un moyen de contrôle. Dans l'exemple du nucléaire, la différence peut être subtile, et difficile à noter. Le résultat, l'action entreprise peut être la même, mais ce qui compte c'est le cheminement de pensée qui nous y a emmené. Par exemple, je refuse la construction d'une centrale nucléaire près de chez moi, car elle pourrait avoir des effet nocifs sur la croissance et le développement de mes enfants. Maintenant, soit je pense : "J'ai peur pour mes enfants, je ne veux pas de ça pour eux, c'est dangereux", ce qui m'induit anxiété, stress, préoccupations. Ou alors, je pense "Je veux offrir le meilleur avenir pour mes enfants, et ce sera sans centrale nucléaire, car cela représente un risque pour leur santé". Je suis motivée par une bonne action, j'agis pour un mieux et non pas poussée par la peur. Saisissez-vous la différence?

Si l'on comprend le principe de penser, on peut l'appliquer dans toutes les actions de notre vie ou journée.

- "Je me brosse les dents car j'ai peur d'avoir des caries" devient "je brosse mes dents car je les veux en bonne santé".

- "Je veux un travail car j'ai peur de finir à la rue sans le sou" devient "je veux un travail pour une vie heureuse et accomplie".

- "Je veux un copain car j'ai peur de finir seule et vieille fille" devient "je veux un copain car je souhaite m'épanouir dans une vie de couple".

Si l'on comprend comment les médias nous utilisent, on évitera d'être contrôlé. Combien de mamans se stressent ou s'inquiètent pour un rien, en imaginant le pire pour leur enfant? Elles s'empêchent de vivre ainsi que leur progéniture. Elles ne laissent pas couler la vie en elles, elles s'empoisonnent par la peur, qui peut aller jusqu'à la terreur dans certains cas. On peut citer en référence L'Arrache-cœur de Boris Vian nous montre dans un surréalisme, poussé à l'extrême, une mère imaginant tout ce qui pourrait arriver à leurs enfants et essayant d'éviter cela.

C'est donc d'abord en prenant conscience d'à quel point la peur est présente dans notre vie, que nous pourrons initier des changements dans nos modes de pensée. Ne nous laissons plus influencer par la crainte, les préoccupations "et si ceci arrivait,..." pour s'angoisser. Au contraire, laissons la vie couler en nous, la confiance et l'amour de la vie, qui nous feront surmonter les pires difficultés. Les vraies difficultés, car les fictives, elles, ne seront plus là !

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13 mars 2012

Le travail - Emploi

Je peux bien en parler, puisque je suis en recherche d'emploi... Et décrocher un boulot, aujourd'hui en France, c'est dur. Je me souviens en Inde, on ne trouvait pas de personnes appropriées pour le(s) poste(s): les personnes ne se présentaient pas aux entretiens, elles rigolaient quand on offrait le salaire, ou travaillait bien pendant trois mois puis "je suis embauché, c'est tranquille maintenant". Et ce, pour toutes les disciplaines: on manquait de maçons, d'ouvriers, d'informaticiens, d'ingénieurs, etc. La donne était inversée: le chômage, il n'y en a pas ou très peu.

En revanche en France, c'est autre chose: CV refait 10 fois, inscription sur sites internet tels que LinkedIn, ApnaCircle, Viadeo, puis inscription sur tous les grands groupes: EDF, GDF, SNCF, COLAS, Bouygues, etc. Pour remplir les formulaires automatisés, recevoir des mails automatiques qui te disent merci ou bonjour, écrire des lettres de motivation, passer ses journées à lire des offres d'emploi... pour peut-être décrocher un entretien alors qu'il n'y a pas d'offre derrière.

Moi, à la fin, je ne sais même plus ce que je veux faire. Je n'ai même plus la motivation de répondre au téléphone. On promet des super jobs, puis on me fait poireauter pendant des semaines. Les entreprises veulent des candidats parfaits! Jeunes diplômés mais déjà avec de l'expérience, parlant couramment chinois et allemand, ayant déjà fait un stage dans l'entreprise, etc.... C'est quoi cet avenir que l'on nous propose en France? On veut des jeunes qui rentrent parfaitement dans le moule, mais qui puissent être différents, créatifs, ouverts d'esprit... Ca n'existe pas !!!!

Et surtout, ce qui m'énerve, c'est que l'on demande déjà une expérience ou connaissance spécifique du domaine en question. Ca n'est pas plus important d'avoir les capacités pour intégrer les notions, avoir une tête bien faite?

Moi je crois, c'est avant tout la chance qui joue dans ces choses-là. On a de la chance d'avoir mis le bon mot dans le CV qui le fera sortir sur les moteurs de recherche, on a la chance d'avoir le copain de la promo qui travaille dans la boîte et va montrer le CV directement au RH, on a la chance d'avoir le père qui fait rentrer le fils dans la boîte, on a la chance d'avoir fait le bon stage dans la bonne entreprise... Mais on a surtout la chance de savoir ce que l'on veut faire de sa vie.

Moi, je ne sais pas ce que je veux faire. Un jour, je veux être dans une grosse boîte. Le lendemain, une PME me conviendrait mieux. Un jour, je veux être sur le chantier, le lendemain, en bureau d'études. Un jour, je me résouds à faire de la mécanique, le lendemain, je veux me lancer dans l'informatique. Un jour, je veux rester en France, pour essayer, le lendemain, je veux partir au Brésil. Un jour, je veux gagner beaucoup d'argent, le lendemain, je me dis, peu importe, le tout c'est d'aimer ce que l'on fait. Un jour, je veux être ingénieur, le lendemain, je veux prendre mon sac à dos et partir à l'aventure, en laissant mon passé derrière moi.

Trouver un travail, c'est peut-être, avant tout, apprendre à se connaître...! Découvrir ce qui nous motive.

 

2 mars 2012

La motivation

Oui, sujet intéressant, car ôh combien difficile! On aurait déjà pu tout faire, tout vivre dans le monde, si la motivation était toujours présente... Mais elle ne l'est pas toujours, c'est bien le problème.

Hier, envie de rien... Pas de motivation... Et le fait de ne rien faire ne permet pas de se sentir plus reposé, au contraire, ne rien faire, c'est comme mourrir à petit feu, c'est se laisser aller. 

Il y a un petit texte que j'aime beaucoup qui dit:

L'engagement nourrit la motivation

La motivation crée l'énergie

L'énergie génère le résultat.

Il semblerait donc même si l'on n'est pas motivé pour faire quelque chose, le plus dur est de commencer. Ensuite, on a commencé à faire quelque chose donc on s'est plus ou moins engagé, l'engagement va alors nourrir la motivation et il est plus facile de continuer. J'ai noté que le fait de commencer à regarder la télé me fait perdre toute ma motivation, parce que je repousse le moment où je vais commencer à travailler. C'est très bien entendu très mauvais, et le fait de le savoir aide.

Pour me rendre compte de la quantité de travail que j'ai produit, je me fais un emploi du temps chaque matin ou la veille au soir, que j'essaye de tenir pour le lendemain. Ensuite, je note ce qui s'est effectivement passé (parce que cela ne se passe jamais comme on voudrait). C'est très utile, car je fais ensuite un retour pour vérifier combien d'heures j'ai vraiment travaillé. De plus, le fait de voir "10 heures - Appeler XXX", on a plus tendance à le faire sur le moment même, car je sais que ça n'aide pas de repousser.

Facile à dire, autre chose de le faire !!! Le plus dur, c'est quand il y a quelque chose que l'on ne veut pas faire du tout, on le repousse, repousse, jusqu'à la dernière minute. Ca s'appelle la procrastinisation. Eh oui, je ne suis pas la seule au monde à connaître ce problème...

D'ailleurs, il me semble bien que ce blog soit un moyen de repousser ce que j'ai de plus important à faire...!!!! Alors, ciao!

26 février 2012

Réincarnation

On dit que la réincarnation existe. Après, chacun est libre d'y croire ou non. Petite, je croyais au paradis, parce que c'est tout ce que l'on m'avait enseigné (je suis d'origine catholique). Mais à l'adolescence, je n'ai plus cru en rien, j'ai d'ailleurs passé une période difficile à cette époque. Je me souviens que j'appréciais beaucoup un auteur français, Jean-Paul Sartre. Je me souviens qu'il disait qu'on avait le choix dans notre vie, même le choix de ne pas choisir, et donc de laisser le hasard faire les choses. Mais surtout il avait dit, entre autres, qu'il n'y a que trois choses que l'on ne choisit pas dans la vie: sa naissance (date et lieu), ses parents, et son nom.

Aujourd'hui cependant, après avoir lu un peu plus sur d'autres religions et philosophies, il m'apparaît évident que la réincarnation existe, et que par conséquent, nous sommes également responsables de notre date et lieu de naissance, ainsi que du choix de nos parents. L'intérêt de ce post n'est pas ici de convaincre, car la discussion serait bien trop longue et que je ne considère pas cela nécessaire à ce point. Ce blog est juste pour moi une manière d'exprimer mes opinions et pensées, et de les faire partager.

Donc, ma question aujourd'hui est: Pourquoi ai-je choisi de me réincarner ici en France, en fille, dans ce milieu (parents ouvriers), et surtout avec ces parents-là?

Là, deux réponses sont possibles (voire même plusieurs, les commentaires sont les bienvenus!):

Pour ce qui est de la réincarnation en France et en fille, je peux le justifier facilement et cela ne me pose pas problème. Ce qui me gêne, ce sont mes parents. Soit:

1. J'ai un lourd karma que je paye cher avec mes parents aujourd'hui (père violent, ancien militaire, avec un égo surdimensionné). Mais qu'ai-je donc fait dans ma vie précédente pour mériter cela?

2. J'ai bien prévu ma réincarnation ici, mais j'ai mis la barre un peu haute, parce que là je souffre vraiment dans cette réincarnation. Une précision pour éclairer le lecteur: je pars du principe que chaque vie est là pour nous apprendre et nous faire évoluer, et que c'est bien souvent avec les moments difficiles que nous apprenons et grandissons plus vite.

La réponse, je ne l'ai pas encore.... Un jour surement, je comprendrais.

En attendant, je cherche un moyen de justifier et de comprendre ce qui m'arrive. Parce que mon père, c'est mon pire ennemi. 

25 février 2012

Never give up

Je voudrais raconter une anecdote qui m'est arrivée en 2010, en Inde. Je travaillais à l'époque sur un chantier, et c'était très difficile, car je ne parlais pas la langue locale, je venais d'arriver en Inde et je ne comprenais pas bien ce qui se passait, j'avais du mal à trouver ma place et surtout je n'avais pas vraiment de rôle défini dans le travail. J'ai eu un moment de déprime, et je suis donc allée au bâtiment à côté pour oublier cinq minutes ce chantier et boire un peu d'eau.

Je ne me souviens plus exactement comment c'est arrivé, mais en arrivant, à un moment, alors que je broyais du noir, j'ai relevé la tête et je me suis retrouvée en face de ce poème:

Never give up

Never give up
No matter what is going on
Never give up

Develop the heart
Too much energy in your country
Is spent developing the mind
Instead of the heart
Develop the heart

Be compassionate

Not just with your friends
But with everyone

Be compassionate

Work for peace
In your heart
And in the world
Work for peace

And I say again
Never give up
No matter what is going on around you
Never give up

Tout d'abord, ça m'a fait une drôle de sensation de trouver ce réconfort inattendu, parce que lire ce poème exactement au moment où j'en avais besoin, alors que j'étais seule, ça m'a émue, et puis redonné du courage.

Les choses de ce genre arrivent parfois, on reçoit un petit coup de pouce du "divin" au moment où on en a besoin. Je ne sais pas si ce genre de choses vous est déjà arrivé.

Je l'ai noté dans mon carnet que j'ai toujours avec moi, et aujourd'hui encore je peux le retrouver facilement sur mon ordinateur. Surtout quand on connaît l'histoire du Dalai Lama qui est derrière ces paroles, ça fait toujours du bien de le relire de temps en temps !

Dalai Lama

 

25 février 2012

La télévision (2)

Suite à mon commentaire d'hier, j'aimerais rajouter une info complémentaire.

Hier, j'ai donc "résisté" à la télévision: j'ai fait du repassage, j'ai été courir, j'ai été à la piscine, j'ai fini un bon bouquin. Si je n'avais pas mis de veto sur la télévision, je suis sure que je ne serai pas sortie, ni fait toutes ces activités.

Mais j'ai quand même regardé un film (car je n'avais plus rien sur mon ordi). J'ai donc allumé la télé pendant 1h30 environ, mais comme c'est pour un film, on peut compter cela comme "culture". C'était également contrôlé puisque dès que le film fut fini, j'ai éteint la télé. Il faut quand même préciser que j'étais seule, et n'avais pas de voiture ni transport pour sortir au ciné par exemple (j'ai donc des circonstances atténuantes).

Je noterai que le moment faible de résistance, c'est après le repas, quand on a l'impression d'avoir tout l'après-midi devant soi, et que l'on n'a pas envie de se mettre à travailler tout de suite. On regarde donc la télévision pendant 1 heure.

Je pourrai poster un commentaire dans une semaine environ, pour voir comment les choses évoluent...

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